Je me souviens d’une formation faite en 2015 sur le Management non dualiste. Alors que j’étais salariée, je cherchais à comprendre les rouages du management et à sortir les mécanismes pour mieux comprendre mon manager. 

Enfin, cela m’aidait surtout à garder la tête hors de l’eau avec les changements vécus dans la structure et comment continuer à y trouver ma place. 

Et toute la formation, l’accompagnement consistait à dire : la carte n’est pas le territoire.

Mais qu’est ce que cela voulait bien dire ?

Et avec le recul et l’accompagnement de mes clients à faire le distingo entre les faits et les émotions que les faits suscitent, cela prend tout son sens.

Avez-vous déjà imaginé tellement de possibles avant que le fait arrive que lorsque le contexte se présente ça a la taille d’une souris ou d’un éléphant ?

C’est tout à fait normal et humain. Il s’agit alors de développer ce muscle que l’observation ou la prise de recul pour pleinement voir les faits et non les histoires autour du fait. Si le constat est fait en retirant toute perception, sentiment, jugement, il est dénué d’émotions et affecte beaucoup moins l’individu, l’ambiance de travail, au quotidien. Et voilà en quoi la carte n’est pas le territoire. Elle est un morceau du territoire.

Mieux se connaitre et savoir communiquer autour des faits et non du jugement devient alors une CLEF indispensable à un quotidien serein. Testez dans les prochains jours et en cette rentrée atypique il y a beaucoup d’opportunité pour distinguer les faits, les émotions, les jugements, les avis, du fait du contexte dans lequel nous évoluons. Belle pratique de la carte.